Comment faites vous pour opposer un refus à votre enfant? Est-ce facile de dire non? Vous sentez-vous coupable? Cherchez-vous les bonnes explications pour qu’il comprenne?

Nous connaissons tous des adultes qui ne parviennent pas à dire non aux autres. Qu’en est-il vis-à-vis de votre enfant? Utilisez-vous le mot “non” facilement? Ou au contraire, donnez-vous d’abord des explications en long en large et en travers pour que votre enfant n’insiste pas? Pour qu’il ne se fâche pas?
D’ailleurs comment réagit-il face à un refus? La frustration occasionne-t-elle des orages à la maison?

Et s’il insiste gentiment, êtes-vous du style à céder et lui donner ce qu’il voulait?

Une des premières choses à faire est d’utiliser les questions fermées à bonne escient.

La deuxième est de savoir si votre enfant a un profil visuel auditif ou kinesthésique? Les kinesthésiques ont en effet des besoins particuliers en terme d’éducation d’autant plus qu’ils ne savent pas comment gérer les frustrations. Ils les ressentent parfois tellement fortement que cela peut devenir véritable un problème pour eux, voire pour toute la famille!

Pour vérifier, utilisez  >>>Le questionnaire ici …
ou les vidéos si votre enfant a moins de 7 ans. Vous les trouvez dans le menu “les outils” situé tout en haut de cette page. Dans l’onglet des kinesthésiques (puis visuels et auditifs).

Les “K” ont des difficultés à respecter les règlements et ne parviennent pas à décoder les enseignements implicites. Ils sont également particulièrement sensibles et émotifs. C’est pourquoi nous devons rendre les règles très explicites si nous voulons obtenir leur coopération.

Même ceux qui ont essayé le fouet avec eux n’ont pas eux de résultats appréciables. Non je blague. J’ai simplement noté que plus on les affronte, plus ils se ferment.

Pour connaitre leurs besoins et fonctionnements, un ouvrage a été publié:

Le livre des kinesthésiques,  Je ne peux PAS m’empêcher de BOUGER! Mode d’emploi d’un “K” épanoui, est à votre disposition pour vous aider à le comprendre.  >>>le livre

Si l’enfant veut des explications, il sait très bien comment en demander. Donc s’il vous pose une question de type fermé, répondez simplement par oui ou non.
Vous gagnerez ainsi beaucoup de temps et d’énergie.
– Maman, est-ce que je peux aller voir les copains? Manger du gâteau? Regarder la tv?
– Non.
C’est suffisant pour la première étape.
Nos explications ressemblent trop souvent à des justifications. La frontière est mince. Et si nous tombons dans le piège, nous perdons des points et notre enfant n’avance pas dans sa construction personnelle. Pour les détails voyez la vidéo plus bas.

Si l’étape des explications est demandée, soyez bref en restant sur un mode logique et rationnel.

La troisième étape est celle de la réaction à la frustration. Elle est réellement différente d’un jour à l’autre. D’abord un grand soupir ou un grognement soulage. Toutefois, s’il y a tentative de “corruption” (gentillesse) ou de “menace” (colère), allez voir la vidéo. J’y décris la technique du “rocher sur la plage”: en tant que force tranquille, il ne bougera pas… Mais ne se fâchera pas non plus.

Si vous souhaitez tout simplement me poser des questions, je vous invite à nos soirées qui ont lieu deux fois par mois. Je répondrai en direct à toutes vos questions.

Lors des >>>Mercredis des parents, chacun vient avec ses interrogations pour recevoir des astuces à mettre en place concrètement. J’y donne aussi des explications théoriques si besoin.

Attention également aux enfants très malins qui avancent un tas d’arguments intelligents. Je vous invite alors à  adopter la technique de la pancarte donnée dans la vidéo. Elle permet là encore d’économiser votre énergie et de ne pas tomber dans le piège du débat.

Car c’est vous le parent (ou l’adulte référent) et c’est vous qui prenez les décisions. On peut même dire que c’est dans votre fiche de poste!

Le bon sens nous montre souvent les solutions les plus simples.

Avec la stratégie du “rocher sur la plage” donnée dans la vidéo vous parviendrez à vos fins en terme d’éducation et vous saurez faire face aux réactions de frustration somme toute assez logiques. Le bénéfice que votre enfant en tirera vaudra tout l’or du monde, même s’il affirme le contraire. Au fond, il en a besoin, c’est le jeu.