Comment faire déprimer un Kinesthésique ?
La première vidéo d’une série pour vous permettre de cerner au plus près la personnalité d’un Kinesthésique et vous donner le mode d’emploi qui facilite la vie…
En dessous, vous trouverez la version texte de cette petite histoire !
Rappel des 3 types de mémoire pour les apprentissages.
- Les Visuels se souviennent de ce qu’ils voient.
- Les Auditifs se souviennent de ce qu’ils entendent.
- Les Kinesthésiques se souviennent de ce qu’ils font.
Vous pouvez avoir un type dominant, ou 2 ou les 3 à égalité. Tout est possible. Faites le test ici ! (ou en haut de la page)
Les caractéristiques de la mémoire Kinesthésique impliquent un fonctionnement tout à fait particulier. Et cela impacte le style de vie de la personne, sa personnalité, ses choix dans la vie, ses mésaventures, ce qui la touche, sa philosophie de vie, jusqu’à sa santé…
Voici des informations pour aider les adultes Kinesthésiques.
Ils ont une mémoire du geste, donc c’est le corps qui prime. C’est le corps qui donne des informations.
En comparaison, une personne visuelle prend ses informations par les yeux. Grâce à sa vue, elle saura si elle peut faire confiance à une personne. Elle se fie à ce qu’elle voit.
Quelqu’un d’auditif va se fier à ce qu’il entend. Au ton de la voix, il saura s’il peut faire confiance.
Le Kinesthésique est moins cérébral. Les informations passent par son corps et c’est très instinctif. Ainsi quand il rencontre une nouvelle personne, il saura assez vite s’il « sent bien cette personne » ou pas.
Cette façon de ressentir par le corps va induire un grand nombre d’éléments par la suite. Les informations passant par le corps, pas par la tête, c’est intuitif, instinctif. Ce fonctionnement précis va placer notre Kinesthésique dans des situations particulières.
En effet, s’il était né en Afrique dans un village où l’on vit dehors, en mouvement, il se sentirait mieux, plus à l’aise. Chez nous, c’est plus compliqué !
Avec sa mémoire du mouvement, le Kinesthésique a en lui quelque chose qui est toujours en mouvement, toujours en circulation. Et il a besoin que ça circule en lui ! Parce que s’il fige ce mouvement perpétuel en lui, qui nourrit le corps et la tête en même temps, s’il s’oblige à rester assis sur une chaise comme on le fait à l’école, il est obligé de contenir son corps, de le figer.
Quand il fige son corps, le kinesthésique fige sa tête.
C’est un tout. Il y a besoin que le corps fasse ce qu’il a à faire pour que la tête fonctionne bien. Y compris pour sa santé mentale.
Quand un adulte vient en consultation et que je découvre qu’il est Kinesthésique (et qu’il déprime), je lui explique comment fonctionne un Kinesthésique en général.
Cet adulte auparavant avait une pratique sportive ou créatrice comme la cuisine ou le jardinage, où l’on bouge. Ensuite il s’installe dans la vie avec un job plus ou moins contraignant, ça influencera la manière dont il se sent.
En effet, si dans son travail, il ne peut pas bouger suffisamment, ça va progressivement faire baisser sa vitalité et, à 40 ans il se retrouvera sans vitalité, un peu déprimé.
C’est courant pour les femmes qui ont des enfants, qui ont arrêté leur activité sportive, qui se consacrent à leur boulot et à leurs enfants. Pour les hommes aussi : ils se consacrent à leur boulot, à leur devoir et qui laissent de côté leur besoin de mouvement du corps.
Au bout d’un an, on ne tient plus, sans savoir ce que l’on a. On ne se sent pas bien. On n’a plus de goût à rien, on n’a plus envie de rien…
Ça ressemble à un profil de déprimé, mais c’est juste un manque de mouvement. Le mouvement donne de la vitalité au corps du Kinesthésique. Mais ici, comme il est déprimé, il ne bouge pas beaucoup ; comme il ne bouge pas beaucoup, il est encore plus déprimé. Il ne s’en sort pas !
Quand l’adulte Kinesthésique est dans ce moment de réflexion… Reprenons le cas de la personne qui a 30 ou 40 ans, qui s’est installée dans la vie, qui pose des choses socialement valorisées (travail, enfants), et qui se dit « Il me manque quelque chose ». « Ce n’est pas possible, je ne peux pas rester comme ça », « Ce n’est pas ça mon but ».
Il ne sait pas pour autant ce qu’est son but. Ça amène un grand questionnement.
Le fait d’avoir arrêté ses occupations vitales ne va pas du tout aider sa réflexion, car le Kinesthésique, pour réfléchir, a besoin d’être en mouvement. C’est pour cela que je propose aux enfants d’apprendre en marchant.
Mais l’adulte qui a stoppé ses habitudes d’action n’arrive pas a élaborer sa pensée de façon efficace et constructive. Il manque trop de mouvement.
Alors le simple fait de se redonner du mouvement au quotidien, avec n’importe quelle activité comme marcher ou faire du vélo, va permettre de remettre les machines en marche et de redonner de la vitalité au corps.
Avec un corps revitalisé, le Kinesthésique réfléchira mieux à ses projets de changement. S’il veut changer de job et réfléchir à ce qu’il veut faire, il a besoin d’idées nouvelles, d’intuitions, de questionner ses envies profondes, il a besoin de mouvements. C’est indispensable !
Le Kinesthésique qui s’assoit pour réfléchir, ne peut pas réfléchir.
Comme il est très émotif, s’il déprime un peu, s’il n’a plus goût à ce qu’il fait, s’il se demande ce qu’il fait là, s’il a un tournant à prendre (mais lequel ?), et qu’il ne se donne pas de mouvement, il va aller vers une angoisse croissante. En effet, étant donné qu’il amplifie les émotions, il amplifie aussi l’angoisse.
Il a besoin du mouvement et ça nourrira tout le reste.
La suite des informations sur les Kinesthésiques dans les autres vidéos !
-
Ressources pour aller plus loin, le livre:
Je ne peux PAS m’empêcher de BOUGER! Et si vous étiez Kinesthésique? Mode d’emploi d’un « K » épanoui