Égalité = rivalité
Comment faites-vous pour éviter la rivalité entre vos enfants? Trouvez-vous que vos enfants sont souvent en compétition? En avez-vous marre des chamailleries continuelles? C’est presque chaque jour “à qui aura plus de confiture sur sa tartine”! Et pourtant, vous avez l’impression de bien faire attention à traiter vos enfants à égalité… Comment faire face à cette situation insoluble et usante?
Comment font les familles où les enfants n’ont pas l’air de se disputer à chaque repas? Chez vous c’est l’inverse: disputes régulières malgré toutes vos précautions. En effet, cela vous parait important de traiter vos enfants à égalité pour qu’aucun ne se sente lésé sur ce qu’il reçoit: du nombre de paires de chaussures chaque hiver à la quantité de bisous par semaine. Et pourtant les disputes continuent.
Pourquoi vos enfants activent cette rivalité?
Tout d’abord, si l’un de vos enfants s’énerve très vite ou pleure souvent, vérifiez s’il fait partie des petits kinesthésiques.
Les enfants kinesthésiques étant plus sensibles, ils prennent vite pour un reproche ce qui n’était qu’une simple remarque. C’est beaucoup moins le cas pour les petits visuels ou auditifs.
Pour tester son profil, utilisez >>>Le questionnaire ici …
ou les vidéos si votre enfant a moins de 7 ans. Vous les trouvez dans la rubrique les outils située tout en haut de cette page.
Les kinesthésiques sont plutôt actifs et souvent ils ne tiennent pas en place. Mais ils sont également particulièrement sensibles et émotifs.
Leur émotivité peut déclencher bien des pleurs à la maison et attiser la rivalité pour trouver leur place. Ils ont une personnalité très spécifique, pas toujours facile à vivre. Pour connaitre leurs besoins et fonctionnements, un ouvrage a été publié:
Le livre des kinesthésiques, Je ne peux PAS m’empêcher de BOUGER! Mode d’emploi d’un “K” épanoui.
Il est à votre disposition ici pour vous aider à le comprendre. >>>le livre
Comprendre comment votre enfant fonctionne vous aidera à trouver les meilleures façons de gérer les conflits à la maison.
Si vous avez noté de la rivalité entre vos enfants, l’élément central de votre action sera de bien marquer les différences entre eux.
En effet, si vous vous efforcer de les traiter à égalité, cela induit chez eux un sentiment de confusion entre eux. Vous allez alors veiller à bien les différencier afin de les aider à former leur individualité propre.
Les enfants déteste qu’on les confonde, même avec un frère ou une sœur.
Vous allez pouvoir les aider en marquant les particularité de chacun en fonction de son âge, sa force, ses goûts, etc. Pour appliquer ceci, je m’appuie le plus souvent sur le partage des responsabilités (les tâches à la maison) et des privilèges (les autorisations).
Par exemple Zoé qui a 14 ans se couche plus tard que sa sœur qui en a 12. Les parents n’ont pas les mêmes exigences pour l’une et l’autre. Quand Zoé peut rester avec ses amis en fin d’après-midi jusqu’à 19h, sa sœur doit rentrer à 18h. Les privilèges sont calés sur le degré d’autonomie lié à l’âge. Ce qui fera se plaindre la plus jeune d”avoir à rentrer si tôt alors que sa sœur peut rester dehors. Tant mieux! C’est ce qui lui donne envie de grandir.
De même, on ne leur donnera pas les mêmes tâches à faire à la maison. La plus jeune fait ce qui est le plus facile comme mettre la table et faire la vaisselle/vider le lave-vaisselle. La grande fera des tâches plus difficiles ou plus lourdes physiquement. Cela permet de mettre fin concrètement à la rivalité qui les poursuivait.
Chacune trouve sa place.
Si vous souhaitez tout simplement me poser d’autres questions, je vous invite à nos soirées qui ont lieu deux fois par mois. Je répondrai en direct à toutes vos questions.
Lors des >>>Mercredis des parents, chacun vient avec ses interrogations pour recevoir des astuces à mettre en place concrètement. J’y donne aussi des explications théoriques si besoin.
En tous cas, pour commencer, je vous invite à poser les choses clairement et de façon explicite: chacun ses jeux, ses vêtements, ses responsabilités et ses privilèges, etc (sauf s’ils se les prêtent volontiers). En cas de chambre commune, un rideau ou un paravent permet de délimiter les “territoires” de chacun. C’est la base pour éviter la rivalité.
Le bon sens nous montre souvent les solutions les plus simples.
On croit souvent que les choses vont de soi, qu’elles sont évidentes. En fait, le temps intérieur d’un enfant est élastique. Il peut oublier très facilement, lors des vacances par exemple.
C’est pourquoi, il sera nécessaire que vous repositionniez les principes de base de temps en temps, de façon concrète et explicite. C’est normal. Y compris pour un adolescent.