On arrête le psy ou pas?

C'est la faute des parents

J’ai de la peine quand je vois arriver une maman qui se sent coupable du problème de son enfant. Tout cela parce qu’un psy lui a dit que c’était sa faute. Une fois la culpabilité installée, que faut-il faire?

L’exemple courant concerne le phénomène de l’angoisse. Ainsi, des parents consultent un psy au sujet des angoisses de leur enfant et reçoivent comme réponse que le premier problème c’est leur angoisse à eux. Ça vous est déjà arrivé? Dès la toute première séance? C’est très difficile à vivre.

L’émotion est alors très vive et empêche de réfléchir pour poser les bonnes questions. Si votre fils est angoissé parce  que vous êtes angoissée, qui doit se faire soigner? Quelles actions devez-vous mettre en place? Comment avoir une réflexion rationnelle après ce coup de massue que vous venez de recevoir?

Un bon professionnel ne culpabilise pas les personnes, surtout dès la première entrevue. Car cela ne permet absolument pas d’envisager une solution à la situation de l’enfant.

Comment réagir face au psy?

Si à la base, vous faites partie des personnes sensibles et kinesthésiques vous pouvez vous sentir complètement anéanti.e. Ce que le psy vient de vous dire vous paralyse carrément. Et vous risquez même de vous sentir extrêmement coupable. En fait, c’est tout-à-fait normal.

Votre cerveau ne peut plus fonctionner à cause de toute cette émotion. Et vous ne maîtrisez plus rien.

D’abord, vérifiez si vous êtes kinesthésique ou non. >>>Le test est ici

Les kinesthésiques sont très sensibles et émotifs et endossent très facilement la culpabilité que quelqu’un veut leur faire porter.

Si c’est votre cas, apprenez comment fonctionnent les “K”. De quoi ont-ils besoin? Quelles sont leurs grandes particularités? Pourquoi se sentent-ils coupables si facilement?

Le livre Je ne peux PAS m’empêcher de BOUGER! Mode d’emploi d’un “K” épanoui est à votre disposition pour vous aider à vous comprendre.

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Quand le cerveau fonctionne de façon rationnelle, on peut se poser les questions utiles. D’abord comment réagir à cette situation?

De deux choses l’une, soit il faut s’occuper de votre enfant. Soit il faut s’occuper de vous. C’est la question que l’on va poser au psy: concrètement que devons-mettre en place?

S’il vous dit que vous devez vous faire aider, il vous envoie vers un autre psy s’occupant des adultes. Dans ce cas, on peut calculer un minimum de 2 ans d’accompagnement voire un peu plus. 3, 4 ou 5 ans. C’est assez classique.

Imaginons que votre enfant de trois ans développe une angoisse de la séparation. Dans ce cas il sera sorti du problème à cinq ans, voire six ou huit ans.

Pour l’enfant est-ce que l’on attend alors? Se prépare-t-on à endurer ses angoisses encore des années?

N’existe-t-il pas des techniques rapides pour transformer un fonctionnement?

Bien sûr que si!
J’ai fait ce choix d’adopter des techniques de thérapie brève pour aider les personnes et les enfants à “désamorcer” des fonctionnements qui les briment dans la vie. Même si je viens du monde de la psychanalyse où l’on décortique bien le pourquoi du comment (et j’adorais cela), j’ai choisi des techniques rapides.

Effectivement, nous n’avons pas besoin, la plupart du temps, de connaitre la source première d’un phénomène. D’ailleurs, il peut nous venir de plusieurs générations en arrière.
Alors on arrête de faire porter la faute aux parents.

L’idée est de gagner du temps en travaillant sur la manière dont il se manifeste. Alors pourquoi se faire accompagner pendant un an quand on peut avancer autant en dix séances?

Les techniques de thérapie brèves se multiplient. Vous pouvez donc trouver quelqu’un dans votre secteur géographique.

Si toutefois vous voulez profiter de mes connaissances sur les enfants et les kinesthésiques, je vous invite à >>>me contacter ici quel que soit votre lieu de vie. En effet, Je reçois actuellement autant en visio qu’à mon cabinet à Nantes.

En tout cas, prenez votre temps pour choisir la personne qui vous accompagnera, vous ou votre enfant. Il est indispensable que “le courant passe”. Surtout si vous êtes kinesthésique. Rencontrez plusieurs thérapeutes si nécessaire. Sentez-vous à l’aise avec cette personne de lui poser toutes vos questions par exemple.

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