L'école, c'est un truc d'adultes
Quel parent ne rêve pas que son enfant aime l’école et y soit heureux? Quand ce n’est pas le cas, on fait tout pour le motiver. On aimerait qu’il ait ce fameux déclic pour comprendre qu’il travaille pour lui et pour son futur.
Mais pour se clarifier les idées, rappelons-nous que les adultes ont créé les écoles. Puis, ils ont mis leurs enfants dedans en se disant que cela leur plairait et qu’ils s’amuseraient comme des petits fous. Ou bien les adultes ont pensé que les enfants n’ayant pas le choix, ils obéiraient forcément. Certains se sont même dit que les enfants avaient besoin d’être dressés. Et donc évacuaient la question de la motivation.
Comment la motivation des enfants se déclenche-t-elle?
La motivation évolue avec l’âge de l’enfant. Jusqu’à 10 ou 12 ans, il veut avant tout nous faire plaisir. À nous, ses parents et ses enseignants. Les liens affectifs vont gouverner l’enfant pendant de nombreuses années. C’est le cas pour tous les enfants, mais tout particulièrement ceux qui ont un profil kinesthésique.
Ces derniers ne parviennent pas à y mettre du cœur si le courant ne passe pas avec l’enseignant. Cette particularité se manifeste non seulement quand ils sont petits mais aussi dans les grandes classes au collège et au lycée.
Il devient indispensable pour votre tranquillité de connaitre la façon dont votre enfant absorbe l’information. A-t-il un profil visuel? Auditif? Kinesthésique? Plusieurs profils combinés?
Utilisez >>>Le questionnaire ici …
ou les vidéos si votre enfant a moins de 7 ans. Vous les trouvez dans le menu Les outils dans les rubriques Les visuels, Les auditifs ou Les kinesthésiques (tout en haut de cette page).
Les kinesthésiques sont plutôt actifs et souvent ils ne tiennent pas en place. Mais ils sont également particulièrement sensibles et émotifs.
Ils ont une personnalité très spécifique, pas toujours facile à vivre. Pour connaitre leurs besoins et fonctionnements, un ouvrage a été publié:
Le livre des kinesthésiques, Je ne peux PAS m’empêcher de BOUGER! Mode d’emploi d’un « K » épanoui, est à votre disposition pour vous aider à le comprendre. >>>le livre
La motivation des plus jeunes est donc liée à la relation affective avec les adultes concernés. Quand l’enfant rend l’adulte fier de lui, il est nourri. Et la satisfaction apportée « le paye » des efforts réalisés.
Puis l’intégration réelle d’une motivation individuelle, « je travaille pour moi », arrive plus tard. Parfois beaucoup plus tard. Pour les garçons par exemple, il faut attendre les années lycée bien souvent pour que la maturité fasse prendre conscience au jeune qu’il investit en lui.
Si vous attendez ce déclic plus tôt, ou si vous essayez de le déclencher, vous risquez de gaspiller votre énergie. Ou vous risquez même d’induire un sentiment de culpabilité chez votre enfant. Vous déclencheriez un découragement, à l’opposé de vos souhaits. Car le jeune n’y est pour rien: il ne contrôle rien.
Ce n’est pas de la mauvaise volonté
Une tomate ne peut pas mûrir plus vite, même si on l’encourage ou on la gronde tous les jours.
Pour les années collège, les enfants évoluent à des vitesses très diverses. S’ils autonomisent leur pensée trop vite, le système les brime parfois. Car ils obéissent de moins en moins aveuglément. Les kinesthésiques notamment ont besoin de sens pour avancer. Et le collège ne répond pas toujours à ce besoin.
S’ils s’autonomisent trop lentement, on les traite de bébés. En tout cas, on s’en plaint car ils ont besoin d’attention et d’être guidés.
Dans ce labyrinthe psychologique, la réussite scolaire est conditionnée par le relationnel, les copains, et la structuration intérieure. C’est pourquoi dans mes consultations, j’ai des astuces pour favoriser une autonomisation structurante. Je ferai peut-être un article sur le sujet. En tout cas, ce n’est pas non plus le moment le plus facile pour les parents, j’en conviens.
Si vous souhaitez tout simplement me poser des questions, je vous invite à nos soirées qui ont lieu deux fois par mois. Je répondrai en direct à toutes vos questions.
Lors des >>>Mercredis des parents, chacun vient avec ses interrogations pour recevoir des astuces à mettre en place concrètement. J’y donne aussi des explications théoriques si besoin.
Pour garantir au mieux l’avenir de votre progéniture, vous pouvez miser sur toutes les techniques qui permettent d’apprendre avec plaisir. En effet, si le collégien finit par croire que tout apprentissage est douloureux ou pénible, il sera complètement démotivé. À partir de ce moment-là, récupérer sa confiance, en vous et en lui, demandera beaucoup plus d’énergie.
Au contraire, cultiver le plaisir d’apprendre pour votre enfant évitera de le dégoûter de l’école.
Parfois le bon sens nous montre les solutions les plus simples. Voici une idée productive:
Discutez tranquillement avec votre enfant pour savoir ce qui le motive profondément avec l’école. Pour quelques-uns ce sera de retrouver les copains, ce qui les rend joyeux et motivés à se concentrer. À quel carburant fonctionne le vôtre? Cela peut nécessiter plusieurs discussions pour aller au fond des choses. Quand vous avez votre réponse, vous savez comment l’alimenter.